Un cœur qui pleure

Tu as pris mon cœur, et tu l’as laissé tomber.
Il était ouvert, il était fragile, il était tien tout entier.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as brisé.
Les éclats de cristal, en mille morceaux se sont éparpillés.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as transpercé.
D’une flèche au milieu, je ne peux la retirer.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as jeté.
Il est trop loin pour t’atteindre. Mon Amour, tu as changé.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as lâché.
La chaleur de tes mains n’existe plus, on dirait.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as abandonné.
Il bat toujours, mais à quoi bon ? Seul, il est paumé.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as froissé.
De papier il était fait. Intacte il n’est plus désormais.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as écrasé.
D’un pied, tu as marché dessus sans te retourner.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as trop serré.
Le jus de mon amour est ressurgi. La pluie a coulé elle aussi.

Tu as pris mon cœur, et tu l’as aimé.
Aujourd’hui il pleure sous ma poitrine, même quand je souris.

« E tu alla fine eri una bella canzone »

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